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Photo : Jess CARDANA

ALLAN BAROK CIRCUS offre une musique pop-rock progressive dans laquelle les voix et les instruments créent des tableaux clairs-obscurs. Mélanges d’images cinématographiques, de rock 70’s, de mélodies ciselées et de fugues baroques. Un jeu d'influences de Genesis à King Crimson, de Bernard Herrmann à Danny Elfman ; un voyage de l’autre côté du miroir guidé par des textes anglais ou français, entre sarcasmes et onirisme.

Sur scène, ALLAN BAROK CIRCUS marie l’émotion à l’énergie pure et embarque son public pour une traversée des plus inattendues, en donnant vie à quatre personnages aux histoires aussi étranges que singulières.

ALLAN BAROK CIRCUS, créé en 2007, apparaît pour le première fois sur scène en 2009 au café Carmen (PARIS 9e) et enchaîne depuis les concerts en île de France dont la clôture du Festival Vincennes Off en juin 2010.

Their songs tighten into effective bursts of progressive rock, mixing psychedelic sound with film images, pop music with baroque fugues. They fill their cutting-edge melodies with riffs and phrases that give some winsome 70s nostalgia while original modern touches ensure their of-the-momentness. The English and French lyrics are conceptual, ironical or based in fantasy. The quartet definitely knows how to even the balance of emotion and energy in order to generate appealing music. For that matter, its origin is clear, it's easy to assume that the mark of Genesis and Pink floyd spirit loomed over them. Today, Allan Barok Circus's creativity has made them something worthwhile. All that needs to be done is to go and see them perform on stage.

 

Ce qu'on en a dit lors du concert au Chat Noir, Paris XIe :

Si comme Owen Wilson, on se promène dans les méandres du XIe arrondissement la nuit*, on se risque à se laisser prendre dans les filets, non pas de sirènes, mais d'un cirque ambulant. Qui pérégrine depuis des lustres à travers l'Europe et le monde. De Buenos Aires à Londres, en passant par Hambourg et les Carpates, l'Allan Barok Circus récolte les âmes perdues au fil de ses voyages...
Là, l'aristo déchu rompu à la guitare dans les milongas argentines, ici un loup-garou en mal d'exutoire sur les docks de Londres, et puis par là un Monsieur Loyal ex-communiste pianotant dans les faubourgs de Hambourg, et enfin là-bas, un Monsieur Muscle acharné à la basse, cueilli dans les montagnes d'Europe centrale. Quatre énergumènes qui réunissent une foule confidentielle dans une cave exigüe de l'envers parisien.
S'élève le rock de l'ostracisé, le rock clandestin, celui qu'on écoute à la sauvette dans d'antiques speakeasies. Une musique ignorée et déconsidérée par l'opinion pudibonde et propre sur soi qui se trémousse sur Lady Gaga et Black Eyed Peas. Ici, nous avons assurément de la distinction, de l'identité. Une pop-rock baudelairienne dandyesque. Un wildien décadent. Le tout teinté de fatalisme déluré et délirant.
Une voix de basse grinçante, les cloches d'un clavier onirique, une basse échappée des Enfers et un beat martelé par un talon en l'air effréné. Allan Barok Circus nous emmène dans une véritable balade au coeur du spleen. Lâchons prise et suivons Ernest, Archibald, Dorian et Désiré dans un rêve. Car oui, nous vivons un rêve, dans une cave surchauffée, naviguant entre les sirènes et leur sexualité, les traders sans scrupules et les coeurs esseulés en mal d'affection.

Embarquez donc, Messieurs Dames, embarquez ! N'ayez pas peur de ces quatre freaks, ils s'éclatent, et c'est contagieux !

Francine Kuch, journaliste au P'tit Luther

*Voir Midnight in Paris de Woody Allen